Mes suggestions :
- Si le plat en question est sain (aliments naturels, non transformés, biologiques, sans sucres ni farines raffinées, sans conservateurs) : Ne pas se forcer à finir et garder la portion restante dans un tupperware pour le finir 2 à 3 heures plus tard lors de la prochaine sensation de faim (peu importe l’heure, l’important est la sensation de faim) – ou le lendemain.
- Si le plat n’est pas sain (alimentation industrielle, transformée, sucres et farines raffinées, conservateurs et autres produits chimiques) : Votre corps n’est pas une poubelle et cette alimentation ne doit être consommée que très rarement et en petite quantité pour limiter les dégâts. Si vous n’avez plus faim, ne vous forcez pas à finir une nourriture qui n’est non seulement d’aucune utilité pour votre corps, mais qui en plus le rend malade et en surpoids. Mieux vaut manger moins, mais de meilleure qualité.
Cela peut être aussi le principe de finir le plat de la veille, même si l’on en a pas vraiment envie ce jour là. Peut être est ce notre corps qui nous signale qu’il ne veut plus de cet aliment, et pourtant, « par principe », nous allons s’efforcer de le manger.
Encore une fois, ce n’est surtout pas un encouragement au gaspillage, bien au contraire, mais cela signifie qu’il vaut mieux bien sélectionner ses aliments et les finir, que de s’efforcer de manger des aliments que le corps rejette, pour ne pas gaspiller.
2) Par Habitude
- L’habitude de manger à 12h, et à 19h par exemple, peu importe si la sensation de faim est là ou non. Ces horaires de repas varient selon les repas et les traditions. Mais cela ne devrait pas être notre repère. Notre repère doit être notre corps, et nos propres horaires de faim sont uniques ! Ils varient en fonction de notre heure de lever, de notre métabolisme, de nos activités physiques, de notre appétit général. Une bonne règle à suivre, est de manger de petits repas sains (collations comprises) toutes les 3 heures environ. Normalement, cela devrait coïncider avec la sensation de faim.
- L’habitude de manger des gâteaux apéritifs le soir devant la télé, ou un pain au chocolat le matin avec son café, ou une baguette le soir en rentrant du travail, l’habitude de finir sur une touche sucrée, l’habitude de boire un verre de vin à midi… (par exemple). Ces « habitudes » ne correspondent pas à un réel besoin du corps encore une fois, mais sont reproduites chaque jour ou chaque semaine simplement parce que c’est ce que nous avons toujours fait, ou nos amis ont toujours fait, ou nos parents ont toujours fait, ou c’est dans notre culture, et donc nous reproduisons sans réellement nous demander si cela nous est bénéfique ou nécessaire (voire si ce n’est pas néfaste !). Cela est devenu une « habitude » mais qui peut être tout à fait changée si une prise de conscience s’effectue.
3) Par Emotion
Ah, les émotions ! La nourriture contribue largement à combler pour beaucoup de personnes un « vide », quel qu’il soit. La relation entre les kilos en trop et l’émotionnel n’est plus à démontrer, ainsi que tous les troubles de l’alimentation et de l’image de soi qui en découlent (anorexie, boulimie, mauvaise image de soi, haine envers soi, dégoût de son propre corps).
Le but de cette consommation est de se soulager d’un ressenti désagréable…
L’on peut être tenté de manger plus, ou manger certains types d’aliments que nous savons être mauvais pour notre santé ou notre ligne (pots de glaces, gâteaux, chocolat, alimentation grasse) lorsque nous ressentons ces émotions :
- Tristesse / Désespoir
- Stress, anxiété, colère
- Solitude / Abandon
- Manque d’amour
- Dévalorisation / Manque d’estime de soi, d’amour de soi
- Contrariété, Sentiment d’Echec
- Ennui
Un cercle vicieux
Utilisée pour se réconforter, se rassurer ou combler un vide, cette prise alimentaire entraînent les personnes ressentant ces émotions dans un cercle vicieux. En effet, les kilos engendrés vont en réalité diminuer l’estime de soi. Il en résulte un sentiment négatif qui va être soulagé en mangeant… et ainsi de suite…
Mes suggestions :
- Faire des repas suffisants matin, midi et soir avec éventuellement de vraies collations pour aider à limiter les compulsions. Il est primordial que la sensation de faim ne se fasse pas sentir entre les repas. Cet état est un facteur aggravant des compulsions alimentaires.
- Evitez de faire vos courses alors que vous êtes stressée, angoissée, ou quand vous avez faim. Vous risqueriez d’acheter tous les aliments sucrés ou gras qui vous tombent sous la main.
- Sur votre lieu de travail, ayez toujours des fruits, des noix, ou un shaker de protéines à portée de main. Cela vous éloignera du distributeur automatique.
- Brossez-vous les dents dès que votre repas est terminé, cela vous dissuadera de grignoter ensuite.
- Réapprenez à écouter votre corps, à ressentir les signes de la faim. Essayez de manger uniquement quand votre corps vous envoie le signal, pourquoi pas après une journée détox.
- N’achetez tout simplement rien de « tentant » – vous vous connaissez et connaissez vos tentations, alors ne les provoquez pas ! Si vous n’avez rien de « mauvais » sur quoi vous ruer pendant vos crises alimentaires, ou pulsions, alors vous n’avez plus rien à craindre. Il est beaucoup plus difficile de craquer sur une salade que sur des chips! C’est ce que personnellement je fais. J’achète des noix, fruits secs, et fruits frais, ainsi, lorsque j’ai vraiment envie de manger quelque chose de gras ou sucré, je me fais un jus d’avocat, ou je mange des fruits. Et cela passe !
- Si la contrariété est passagère et que vous avez mangé un pot de glace parce qu’un(e) collègue vous a fortement énervé au bureau, et que cela n’était jamais arrivé et n’arrivera certainement plus, ou rarement, alors pardonnez-vous, rien de grave ni d’anormal. Par contre, si ce comportement est fréquent et se reproduit chaque fois qu’il y a une situation similaire ou qui sollicite cette même émotion chez vous, alors il faudra plutôt travailler sur la cause réelle de cette émotion. Pourquoi vous sentez-vous seul(e), stressé(e), abandonné(e), en manque d’amour, en colère, ou pourquoi ressentez vous tant de dégoût ou de manque d’estime envers vous-même ? Il faut impérativement travailler sur ce problème de fond, plutôt que de régler « l’effet » (la prise de poids par exemple). Un travail en profondeur vous sera bénéfique pour tous les autres aspects de votre vie.
- La méditation peut être un excellent moyen d’acquérir plus de clarté sur vos émotions et votre vie en général. Pratiquez plus d’activités qui vous plaisent. Si tout votre stress provient de votre travail, alors pensez peut être qu’il est temps d’en changer. Si votre malaise provient de votre relation amoureuse, alors il est peut être aussi temps de prendre une décision, ou tout du moins d’en discuter honnêtement avec la personne concernée. Si vous avez un profond sentiment de solitude, alors faîtes tout pour trouver une nouvelle communauté de personnes partageant les mêmes centres d’intérêt que vous (internet regorge de groupes et sites internet pour trouver des gens partageant nos passions !) ou inscrivez vous à une activité physique, intellectuelle ou artistique de manière à pratiquer plus de ce que vous aimez et à rencontrer de nouvelles personnes intéressantes. Cela réhaussera votre estime de vous-même par la même occasion !
4) Par Gourmandise
La gourmandise joue un grand rôle dans nos choix culinaires et quantités ingérées. Bien souvent, nous n’avons déjà plus faim au milieu du plat principal, mais nous continuons, le fromage, le pain, et le dessert, simplement par gourmandise. Nous rajoutons un petit gâteau et un petit chocolat avec le café. Et pourquoi pas encore une part de dessert, c’était tellement bon.
Le corps en avait-il réellement besoin? Il est certain que non. Nous ne choisissons bien souvent plus nos aliments en fonction de ce qu’ils peuvent apporter au corps (vitamines, antioxydants, prévention du cancer, graisses essentielles, etc), mais simplement pour l’aspect visuel et par gourmandise (c’est bon au goût, c’est tout ce qui compte).
Mais cela est très dangereux ! Il faut réapprendre à manger tout d’abord POUR LE CORPS et non pour la vue ou par gourmandise.
Mes suggestions :
- Au moment de manger, demandez-vous, « Est ce que je mange cet aliment par ce que je sais qu’il est bon pour ma santé et pour ma ligne? ou simplement parce qu’il est bon tout court? (au détriment de ma santé et de ma ligne). »
- Mangez sainement toute la semaine, et le week-end, sur un repas, autorisez vous un « repas gourmandise » ! où vous mangerez à ce moment là tout ce qui vous fait envie (en quantité raisonnable, cela dit !).
5) Pour se récompenser
Il est possible que votre maman vous ai élevé de cette manière : en vous récompensant avec de la nourriture quand vous avez été sage, ou en vous punissant avec de la nourriture lorsque vous l’aviez moins été. Peut-être que ce comportement est resté inconsciemment dans votre esprit, et que maintenant, chaque fois que vous pensez avoir fait quelque chose de bien, vous avez envie de vous récompenser vous-même, en mangeant des choses qui vous tentent, parce que vous pensez que vous les « méritez ».
Attention ! cette attitude (qui part aussi d’une bonne intention), peut vous jouer des tours et contribuer à vous laisser en surpoids et/ou en mauvaise santé. Se récompenser cela veut dire « se faire du bien ». Mais se faire du bien, ce n’est pas se gaver de mauvaises choses. C’est tout l’inverse. Vous vous faîtes peut-être du bien sur le moment, pendant quelques secondes, mais les kilos en trop qui suivront seront là pour vous rappeler que ce n’était pas une belle récompense que vous avez choisie.
Mes suggestions :
S’offrir une vraie récompense : Un repas délicieux, mais sain, fait maison, avec de bons ingrédients, ou alors s’organiser une sortie entre amis, une après-midi détente dans un spa, un massage, une manucure, un livre, un vêtement… qui n’aura rien à voir avec la nourriture.
6) Par paresse
Manger ce qui est le plus rapide, facile à préparer, facile à consommer, est la solution que de nombreuses personnes choisissent, plutôt que de choisir les aliments dont leur corps a vraiment besoin. Votre corps, ce soir là, avait-il réellement besoin de cet hamburger tout prêt congelé ? Bien sûr que non. Il était peut-être en manque de fer, de vitamines, de verdure, ou de bonnes graisses, mais il n’a reçu que sucres simples, protéines animales, et mauvaises graisses. La paresse peut nous faire faire les mauvais choix. Il est important de comprendre l’importance de prendre le temps de faire ses repas, de les préparer, et de choisir les aliments qui nous servent réellement. Manger sainement peut prendre légèrement plus de temps (et encore, ce n’est pas toujours sûr), mais cela est indispensable pour retrouver la ligne, la santé et une bonne estime de soi (on se respecte assez pour prendre le temps de se faire à manger correctement).
Mes suggestions :
Si vous êtes un adepte des plats tous prêts, essayez au moins d’opter pour des plats préparés bio, et plus sains (poisson et légumes par exemple, ou salade composée, pavés de tofus à faire dorer à la poêle…) Il existe de nombreuses alternatives de produits préparés nettement plus sains que des hamburgers ou pizzas surgelés (même temps de préparation).
L’idéal, est de petit à petit passer à une alimentation plus naturelle et préparée soi-même. Il est possible d’économiser considérablement du temps en préparant certains aliments en avance (par exemple se faire des tupperware de riz, de lentilles, de salade, etc) préparés en avance, plus qu’à servir ou à réchauffer.
Conclusion
L’important est de vraiment se reconnecter avec notre corps, avec ses réels besoins, et avec la nourriture que nous ingérons. Ne plus voir cette nourriture comme notre ennemi, comme une habitude à reproduire chaque jour sans y mettre de conscience, ou comme une obsession, qui sert à combler des vides émotionnels. La nourriture est avant tout le « fuel » pour faire marcher ce véhicule qu’est notre corps, et si l’on met le mauvais fuel, c’est tout qui débloque. Chaque aliment possède une énergie, et a un rôle, une action, un effet sur le corps. Manger sans conscience c’est penser que fermer les yeux sur les quantités et le choix des aliments n’engendra aucune conséquence… mais c’est un leurre. Le corps emmagasine tant qu’il peut les erreurs que nous faisons et la maltraitance que nous lui infligeons, jusqu’au jour où il ne peut plus. Il est notre meilleur allié, si nous fonctionnons comme de meilleurs amis avec lui. A nous de reconnecter avec toutes les parties de notre être, le corps, l’âme et l’esprit et à les tenir en harmonie du mieux que nous pouvons.
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